Et si nous marchions ensemble ? Qui sait, peut-être que ce monde, nous allons le changer !
- Florent Manitara
- 1 juil.
- 3 min de lecture

Si une histoire inventée peut nous inspirer et nous toucher, alors la vraie vie devrait nous bouleverser… dans le bon sens bien sûr, c’est-à-dire dans l’orientation de notre âme.
Tout ce qui est vrai est sensationnel ! Mais nous passons notre vie à souhaiter un ailleurs, à regarder nos pieds ou le ciel au lieu de regarder devant nous.
Regarder devant soi, c’est avoir confiance en nos pieds et en notre terre mais aussi en notre ciel. C’est ne regarder ni l’un, ni l’autre, mais avoir seulement confiance en eux, c’est nous tenir au bord de la falaise et sauter dans le vide… c’est poser le pied sur un pont invisible !
Ce vide et ce pont s’appellent « Inconnu » et l’inconnu est un autre nom de Dieu. Vivre sans inconnu, ce n’est pas vivre et sauter dans le vide, c’est prendre Dieu dans les bras, c’est se poser sur les lois de la vie invisible, mais révélées par la nature.
L’inconnu fait partie de notre vie. Nous devons l’appeler, mais surtout le laisser libre et l’accueillir quand bon lui semble. Dieu est libre et Il doit le demeurer !
Il nous est tous déjà arrivé de ressentir en nous une grandeur si immense que notre corps ne peut le supporter. Loin d’être prêt, nous le refoulons souvent et attendons que cela passe, mais si nous étions capable de le laisser nous envahir, alors quelle splendeur, quel élan, quelle force !
Je veux la laisser me traverser et ne plus la brimer !
Cette grandeur, cette passion, je suis entrain de la vivre maintenant. Dans l’avion de retour chez moi, je regarde un film et j’ai envie de vous écrire. J’ai envie d'écrire et de ne plus m’arrêter… jusqu’à ma mort ! J’ai envie de brûler, briller, prier !
Je sais que cette envie va mourir avant que le feu ait terminé de consumer mon corps, mais aussi, qu’elle va ressusciter encore et encore. Ce n’est pas la première fois qu’elle naît et qu’elle meurt, puis qu’elle renaît.
Cette ardeur est de plus en plus grande, présente et insistante en moi au point que je vais finir par l’écouter. Où va t’elle me mener ? Vers la naissance d’une école ? Vers la naissance d’une religion ? Vers un inconnu terrifiant, envoûtant et authentique qui m’inspire et surtout m’aspire. Cette ardeur brûle en moi et me consume. J’ai le sentiment d’avoir tellement à dire, à partager, à écrire ! Ma conviction profonde est que, toi aussi, tu as autant, voire plus de choses à dire et à écrire au monde !
Il y a sur Terre, des artistes, des poètes, des génies, des sages, des gens simples et vertueux qui changeraient le monde en bien. Un monde qui, aujourd’hui, est gouverné par des hommes et des femmes souvent mals élevés. C’est vraiment ceux qui ont le moins à dire qui parlent le plus. Le plus triste, c’est qu’ils sont les plus écoutés. Qui sont les plus responsables, ceux qui parlent ou ceux qui écoutent ?
Sûrement à leur place, très peu d’entre nous feraient mieux, puisque le pire et le meilleur sommeillent en nous. Il y a le sage et l'imbécile et l’imbécile crie plus fort que le sage, mais le sage est plus patient que l’imbécile. C’est un face à face redoutable !
Pourquoi certains fleurissent et d’autres demeurent enfouis sous terre ? Pourquoi certains réussissent avec peu et d’autres échouent avec tout ?
Je veux écrire jusqu’à mon dernier souffle, mais avant il me faut finir mon livre sur l’enseignement de Marie et Saint Jean.
Écrire n’est pas le plus difficile. C’est écrire ce qui doit être écrit au moment où cela doit être écrit qui n’est pas facile.
En d’autres mots, être inspiré est facile, mais être inspiré au bon moment pour accueillir l’inconnu est beaucoup plus difficile.
Le bon moment est-il le moment où nous entendons l’inconnu nous inspirer ? Je ne suis pas sûr !
Je dirais que le bon moment est le moment que tu crées pour permettre à l’inconnu de venir comme il est !
J’ai pris un moment pour vous écrire.
Que notre vie soit un moment pour l’inconnu libre !
Sois créateur de tes moments.
Ne t’imagine rien de particulier et tu feras de l’ordinaire un moment particulier.
Je ne veux pas répéter ce qui marche. Je veux marcher vers l’inconnu.
Et si nous marchions ensemble ? Qui sait, peut-être que ce monde, nous allons le changer !
Et si nous n’y parvenons pas, que les yeux de nos enfants voient que nous n’avons rien lâché !
Demeurons droits, tout en acceptant le changement, fixes tout en prenant la vague du changement.
Amitiés sur le chemin et que le livre de votre vie s’écrive maintenant !
Que le meilleur vous habille.
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